Panorama-cinéma

Panorama-cinéma HQ

Panorama-cinéma est une revue de cinéma en ligne lancée en 2003. Son site web propose plusieurs centaines de critiques de films, des dossiers thématiques, des entrevues, des balados,…

Stories

Media City Film Festival

Pour la première fois la revue est au Media City Film Festival, un festival de cinéma expérimental tendu sur la frontière entre Windsor et Detroit. Lisez les retours de Samy Benammar, Philippe Bouchard-Cholette et Ralitsa Doncheva --> ICI

Makoto Shinkai : Peut-être se relever

Lors de la 73e édition de la dernière Berlinale, le nouveau film de Makoto Shinkai, Suzume, fût accueilli en grande pompe : premier long métrage d’animation japonais en compétition depuis Spirited Away en 2002, l’histoire de la quête endeuillée de sa protagoniste cherchant à faire la paix avec les cicatrices de Fukushima s’avérait aussi être la première représentation directe du traumatisme de la tragédie dans un film grand public au Japon. À l’occasion de sa sortie en salle en Amérique…

Petit papier sur Lotte Reiniger

L’approche la plus évidente et répandue de Lotte Reiniger consiste en une succession de qualificatifs qui entérinent la dimension avant-gardiste et l’influence majeure de son cinéma dans l’histoire de l’animation. Pour n’en citer que quelques-uns, rappelons que son œuvre est à la fois le lieu d’innovations techniques majeures autour de l’animation en papier découpé, la preuve incontestable de l’importance des femmes dans ce genre cinématographique, l’un des premiers longs métrages d’animation et certains diraient même le point culminant d’une pensée…

Nos rêves les plus profonds

Par un concours de circonstances, la première projection à laquelle j’ai assisté, dans la foulée du déconfinement, fut First Cow de Kelly Reichardt, alors que j’avais plus tôt prévu de retourner en salle avec Uncle Boonmee d’Apichatpong Weerasethakul. Sans réaliser sur le coup que je troquais un buffle d’ouverture contre une vache protagoniste, le premier me laissa plutôt froide pour des raisons que je soupçonne à présent d’être techniques : la qualité de la projection ce soir-là laissait en effet à désirer,…

Recent reviews

Par Olivier Thibodeau
«Contrairement à ce que son titre pourrait laisser croire, La dissolution du paysage ne constitue pas qu’une simple mise en garde écologique. Il s’agit plutôt d’une expérience transfiguratrice du paysage en tant que matière, un terrain de jeu fascinant où les photogrammes forestiers tournés par l’autrice servent de canevas aux projections fugitives de son inconscient. Pierre Hébert parlerait sans doute de « profanation », celle d’un support celluloïd vénéré dont la pureté est soumise au pouvoir corrosif des solvants,…

Par Olivier Thibodeau
«Ça commence comme un amalgame de lieux communs de la science-fiction et du roman fantastique, alors qu’on catapulte l’auditoire dans une mégalopole scellée sous un dôme de plastique. Il s’agit de Budapest dans un siècle, après l’extinction totale de la faune et de la flore terrestres, exception faite des résident·e·s de la ville, dont l’existence est limitée à 50 ans, après quoi ielles sont forcé·e·s de recevoir un implant cardiaque qui les transformera en arbres, sources d’oxygène…

Par Olivier Thibodeau
«Le plus beau dans tout ça, c’est que la narration s’avère complètement vaine face au changement de cœur que subit Bégin à la onzième heure. « On dirait que je le coupe pour faire plaisir aux autres », déclare-t-il avec une pointe de regret, « mais moi aussi je trouve ça beau les fleurs sauvages, puis c’est le temps des fleurs sauvages en ce moment. Alors, coupe-le donc pas. Coupe-le pas. » Après tout, l’art de la narration est un leurre, tout comme l’idée qu’il faut entretenir son gazon.»

Par Claire Valade
«L’écran d’épingles de l’ONF est l’un des très rares en exercice au monde et son utilisation extrêmement complexe est aujourd’hui le domaine de la cinéaste Michèle Lemieux, qui a appris son métier ultra-méticuleux du prodigieux et regretté Jacques Drouin, héritier de la méthode Alexeïeff-Parker, les créateurs de l’appareil. Avec le sublime Le tableau, Lemieux réussit non seulement une prouesse technique époustouflante qui a certainement nécessité des milliers d’heures de travail, mais aussi une leçon de cinéma expérimental…

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Boy

Boy

★★★½

C’est certainement pas de l’essentiel Oshima, mais ça reste un récit très touchant de petit garçon aliéné dans des plans aliénants – les cadrages sont vraiment excentriques ici, particulièrement celui à l’hôtel avec les geishas – on n’a jamais vu des gens aussi éloignés dans une pièce aussi petite. Les monochromes bleu froid et jaune vomissant qui viennent vampiriser la couleur sont aussi subtilement évocateurs que le courant mélodramatique du récit et sa conclusion ambiguë, qui exsude une doucereuse odeur de mort.

James Benning qui offre un excellent antidote à cette formule surfaite des shows de tueurs en série sur Netflix.

Film qui tourne autour d'un concept et qui réussi à l'exploiter de la meilleure manière avec peu de moyen et beaucoup d'inventivité. Surprenant.

Le parcours des Sparks depuis le début de leur carrière est fascinant.
Regarder le Russell Mael d'aujourd'hui est pour moi déstabilisant.
Quelques séquences du tournage d'Annette de Carax qui sont bienvenues.
Je comprend maintenant mieux ce groupe musical à part dont ma connaissance se résumait à Kimono my house.